28 Nov Le Brésil, retour d’expérience
« Je suis parti à la découverte du Brésil destination joyeuse et colorée, je vous raconte…
Traverser l’Atlantique pour rejoindre le Brésil avec un vol de jour, comme ce fut notre cas, laisse du temps pour penser au voyage qui nous attend, aux saveurs et couleurs que l’on imagine trouver sur place.
L’arrivée est tardive à Salvador de Bahia, première étape de notre voyage, mais la douce chaleur nocturne qui nous étreint en cette mi-novembre met tout le monde de bonne humeur.
Les jours qui suivent, amènent à découvrir une ville chargée d’histoire et des bahianais charmants. Dans la vieille ville au style colonial, colorée, transpirent l’allégresse et la joie de vivre, le simple plaisir d’être là, ensemble. En milieu d’après-midi, nous croisons un groupe féminin de percussions qui se produit au milieu d’une rue, démontrant avec talent que l’on peut s’amuser à n’importe quel moment de la journée à Bahia. Cette impression est renforcée le lendemain alors que nous prenons le bateau pour traverser la baie et nous rendre sur une petite île. Il est huit heures du matin et les locaux chantent et dansent déjà. A Salvador de Bahia, la vie est une fête permanente… »
« L’escale suivante se trouve à deux heures de vol et encore autant de route. Nous arrivons dans le cœur baroque du Brésil, là où le sous-sol regorge d’or et de pierres précieuses, le Minas Gerais. C’est à Ouro Preto, inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité, que nous passerons les deux prochaines nuits. Une ville dont les constructions coloniales s’étalent depuis le haut d’une colline vers le bas. Là aussi, la douceur de vivre s’étend sur les pavés disjoints des rues et ruelles.
Une grande étape routière nous amène à Rio de Janeiro. Elle permet de se rendre compte des saignées forestière qui ont été opérées depuis des années. La nature reprend ses droits très lentement mais les cicatrices sont encore bien visibles. »
« Rio… si la ville n’est plus la capitale officielle du Brésil depuis 1960, on sent qu’elle a gardé toute son importance et une place à part dans le cœur des Brésiliens. La ville est gigantesque, entourée de montagnes verdoyantes. Entre le Corcovado, où trône le Christ Rédempteur recouvert de pierre à savon, et le Pain de Sucre qui offre des vues splendides sur la ville, s’étirent les plages. Copacabana bien sûr, la plus connue, la plus mythique, la plus grande. Celle d’Ipanema, qui met en lumière celui qui l’a mise en musique et liée à jamais à la Bossa Nova : Antonio Carlos Jobim, dit Tom Jobim. La statue du compositeur de la Garota de Ipanema, donne cette impression qu’il s’avance tranquillement vers vous, guitare sur l’épaule… Autre artiste intimement lié à la ville, Selaron, qui pour remercier le peuple brésilien de l’avoir accueilli, s’est attaché à recouvrir un escalier de 215 marches avec des céramiques uniques. Son œuvre, volontairement inachevée, reste fragile face au flot incessant de badauds et l’on constate, désolé, quelques carreaux abîmés ou cassés. »
« Pour parfaire ce beau voyage, rendez-vous à Iguaçu où nous attendent des chutes vertigineuses et une nature plus sauvage. Trois pays se les partagent : le Paraguay, l’Argentine et le Brésil. Il faut commencer la visite par le côté brésilien qui donne une vue d’ensemble sur l’étendue du site et poursuivre par le côté argentin où l’on se rend compte alors de la puissance dégagée par les chutes. Des deux côtés des passerelles aménagées amènent au plus proche de l’eau et du vrombissement incessant généré par les millions de mètres cubes d’eau charriés. Les embruns sont les bienvenus tant la température extérieure est élevée. Aucune explication nécessaire, le site se suffit à lui-même, il faut profiter de l’instant, écouter, regarder, contempler. »
« Si l’on pense faire un voyage au Brésil en trouvant du beau temps partout, alors on se trompe. Le pays est tellement grand qu’il n’y a pas un moment de l’année où il fera beau partout. Nous pouvons tout de même recommander la fin de l’année, où les chutes d’Iguaçu ont un volume important, où l’on aura des températures clémentes dans chaque région et une probabilité assez forte d’éviter la pluie. Pluie à laquelle je n’ai pas échappé, mais elle s’arrête vite ! Je recommande également de visiter une école de samba qui participe au défilé du Carnaval. J’ai eu la chance de passer du temps dans l’une d’elle et de comprendre l’importance que cela revêt pour les cariocas. Les chars du prochain défilé sont en préparation tout comme les costumes. Vus de près, ce sont des chefs-d’œuvre de couture. Ne vous privez pas non plus d’une journée en immersion avec les bahianais à l’occasion d’une sortie en mer dominicale. C’est un moment à vivre. »
N’hésitez pas à nous contacter, ce sera un plaisir de construire avec vous votre beau voyage au Brésil !
Arnaud GIRODON, co-fondateur d’Expérience(s) du Monde