FRANCE, Villes d’Art des Hauts de France

Rendez-vous à la gare de Marseille saint Charles. Départ à destination de Lille-Flandres. Trajet direct en TGV . Votre hôtel se trouve à 300 mètres de la gare en centre-ville. Vous vous y rendez à pieds. Dépose de bagages.

Déjeuner en ville.

Le Musée des Beaux-Arts de Lille.
Découverte de l’un des plus riches musées de France (le deuxième après le Louvre) édifié de 1885 à 1892 par les architectes parisiens Edouard Bérard et Fernand Delmas puis réaménagé et complété par les architectes Ibos et Vitard de 1991 à 1997. A voir absolument : les oeuvres flamandes du XVe au XVIIe s., la Descente de Croix et le Martyre de sainte Catherine par Rubens, les oeuvres de Van Dyck et Jordaens, la Médée furieuse de Delacroix, Un après-dîner à Ornans de Courbet, les Jeunes et les Vieilles de Goya… Et surtout l’extraordinaire Colysée de Maerten Heemskerck Un artiste pour lequel j’ai une très grande admiration. Ce tableau est avec le Portrait de femme, (v.1530, Amsterdam), le plus bel exemple du maniérisme flamand. Maerten Heemskerck, formé dans l’atelier, ouvert aux influences italiennes, de Jan van Scorel, fera le voyage à Rome entre 1532-36 dont il ramènera d’inestimables gravures (plus de 600 !) et diffusera la culture romaine. Les salles des maquettes qui présentent les reconstitutions des villes fortifiées par Vauban.

Installation à l’hôtel à Lille, dîner et logement.

Départ à destination d’Aire-sur-la-Lys.

La Grand-Place caractéristique de l’urbanisme harmonieux du XVIII° siècle. Le baillage : construit dans un style Renaissance tardif (1600), inspiré des modèles flamands. Décor somptueux et abondant. La collégiale : Immense église flamboyante (110 m long ; XVIe s. et achevée en 1634) bâtie sur l’emplacement d’un premier édifice roman. Imagination et finesse définissent son ornementation, déliée et imaginative. Remarquables chœur et buffet d’orgue.

Poursuite sur Saint-Omer :

La cathédrale Notre-Dame, fondée par saint Omer au VIIe s., portée à la dignité de basilique en l’honneur de Notre-Dame-des-Miracles. L’édifice conserve une grande unité sur la base du plan projeté au XII° siècle. Richesse du mobilier, notamment la Descente de Croix de Rubens, l’horloge astronomique (XVI° s.), les grandes orgues (XVIIIe s.)… 

Le Palais de Justice. Ancien palais épiscopal édifié sur plan de Jules-Hardouin-Mansart au début du XVIIIe s. Le Musée Sandelin, un hôtel de type parisien, entre cour et jardin (1776-1777).  La grande élégance du dessin s’associe à l’équilibre de la décoration. (Extérieur);

Déjeuner.

Continuation sur Béthune pour voir notamment le beffroi (33 m haut et campanile de 17 m, construit de 1388 à 1400) sur la Grand-Place.

Retour à Lille, dîner et logement à l’hôtel.

Départ pour Cambrai, ville frontière autrefois entourée par une puissante ceinture de murailles.  À la fin du VIe s., transfert de l’évêché d’Arras à Cambrai. Une métropole religieuse est née.

L’Eglise Saint Géry, la plus vénérable institution de Cambrai.

Chapelle des Jésuites : l’édifice religieux baroque le plus prestigieux du nord de la France. Construit de 1678 à 1694 grâce à un legs de Mgr Van der Burch. Façade ascensionnelle. Vaste plan basilical favorisant la prédication.

Musée des Beaux-arts Installé dans l’hôtel de Francqueville (1720), la collection XIX° – début XX° est d’un très grand intérêt. Jean-Auguste Dominique Ingres, Théodore Chassériau, Eugène Boudin, Camille Claudel, Auguste Rodin, Bourdelle, François Pompon, Herbin, Utrillo, Van Dongen, Sonia Delaunay, Suzanne Valadon, Vasarely, Henri-Eugène Le Sidaner, Geneviève Claisse, Guy de Lussigny, etc.

Déjeuner.

Continuation sur Roubaix : visite de La Piscine Musée d’Art et d’Industrie André Diligent qui fut inaugurée le 20 Octobre 2001 (architecte Jean-Paul Philippon). Magnifique “requalification” de la piscine Art déco de l’architecte lillois Albert Baert (1927-1932). C’est un lieu proprement magique ! Collection très intéressante qui présente peintures et sculptures des XIXe et XXe siècles.

Retour à Lille, dîner et logement à l’hôtel.

Départ pour Arras. Une ville calme au cœur de la campagne.

Découverte de ses deux places, un ensemble urbanistique et architectural unique en Europe. La Grand’Place. Elle servait aux joutes et aux tournois. Certaines maisons remontent au XVe s.

Déjeuner.

La Petite-Place. Magnifique beffroi (1460-1554 par Jacques le Carron).

Le Musée des Beaux-Arts : une noble façade classique, une cour d’une rare ampleur, deux cloîtres, un réfectoire : le musée est logé dans l’ancienne et somptueuse abbaye bénédictine Saint-Vaast reconstruite au milieu du XVIIIe. Peintures du XVIIe siècle, de l’Ecole française et des anciens Pays-Bas (Champaigne, Vignon, Lebrun, Largillière, Rubens…), ainsi que la plus riche collection de France (en dehors du Louvre) de grands formats de la peinture religieuse française du XVIIe siècle, parmi lesquels figurent une dizaine de « Mays » provenant de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

La cathédrale d’Arras, ancienne abbatiale édifiée en 1778 sur le plan de Pierre Constant d’Ivry (reprise de son projet de 1757 pour l’église de la Madeleine de Paris).

Déjeuner.

Continuation sur Douai. Ancienne cité universitaire de 1562 à 1887 (transfert de l’Université à Lille). Grand centre de l’industrie drapière et du commerce du blé. Coup d’œil au beffroi, exemple typique du gothique civil (1380-1410).

Musée de la Chartreuse. En 1659, les Chartreux installent leur monastère dans des bâtiments préexistants du XVIe s. Ils rajoutèrent des bâtiments conventuels, dont l’église achevée en 1722. Aujourd’hui transformé en musée. Primitifs flamands, hollandais, italiens et espagnols. Grands retables du XVIe s. provenant des abbayes voisines. Plan en relief de Douai (XVIIe s.). Peinture flamande du XVIIe s. Rue Pollinchove : la Façade tournesol caractéristique de l’art nouveau, 1902, par l’architecte André Pépe.

La collégiale Saint-Pierre : la plus grande église de Douai (XIIe siècle) fut reconstruite, suite à l’installation du Parlement de Flandre en 1714. Le Président Charles de Pollinchove supervisa les travaux (1735/1750). La tour-porche commencée en 1513 ne fut achevée qu’en 1690 et modifiée en 1903.

Retour à Lille, dîner et logement à l’hôtel.

Départ à destination de Lens.

Visite de l’antenne du Louvre inaugurée le 04 décembre 2012 : le Louvre – Lens. La Galerie du Temps expose des chefs-d’œuvre du Louvre, selon une présentation chronologique. Le Pavillon de verre développe chaque année un nouveau thème. Le Centre de Ressources a été conçu comme un lieu de découverte d’emploi du musée : expositions, œuvres, collections, métiers, codes et usages aussi bien scientifiques que culturels y sont présentés et décryptés. Le parc est le trait d’union entre le musée, la ville et le territoire : ses concepteurs se sont inspirés des empreintes laissées par l’exploitation charbonnière du site, appelé « le carreau de la mine du 9 ». A voir également : le hall d’accueil – volume transparent (68,5m x 58,5m) – La Grande Galerie, les coulisses du Musée…

Déjeuner.

Tour de ville de Lens et de ses environs.

Retour à Lille, dîner et logement à l’hôtel.

Départ pour le Musée d’Art moderne du Nord à Villeneuve d’Ascq.

Au milieu d’un parc animé par les sculptures de Calder, se déploie le remarquable bâtiment de brique et de verre de Roland Simounet (1981-83) pour abriter l’importante donation de Geneviève et Jean Masurel.

Déjeuner.

Le musée est entouré d’un « jardin de sculptures » où le public peut déambuler librement parmi les mobiles-stabiles de Calder, la monumentale « Femme aux bras écartés » de Picasso ou des œuvres de Lipchitz.

Transfert à la gare Lille-Europe. Départ à destination de Marseille Saint Charles. Arrivée à Marseille en soirée.